L'enveloppe tome 2 : les cloisons
Préface
Du fait de l’évolution des technologies et d’un besoin accru de protection des patients, des produits et plus généralement, des activités de soins, de production, d’intégration et de Recherche & Développement, la mise en œuvre des salles propres et des environnements maîtrisés est courante dans de nombreuses et diverses activités de la Santé, de la R&D et de l’industrie. Outre le procédé (activité, produits, matières premières, consommables, personnels, etc.), les deux volets principaux et complémentaires d’une salle propre sont :
- Le traitement de l’air (HVAC1 ou CVC2 )
- L’enveloppe constituée des sols, des cloisons, des plafonds, des portes et des accessoires (luminaires, etc.) ; dans les appels d’offres, ce lot étant lui-même généralement scindé en un lot « Sols3 » et un lot « Cloisons, plafonds, portes et accessoires ».
Dans notre domaine, l’enveloppe se distingue fortement du cloisonnement traditionnel. Celle-ci doit répondre à la fois à des qualités géométriques voire ergonomiques particulières, mais aussi à des critères de performances (étanchéité à l’air, etc.) répondant aux besoins spécifiques des diverses filières d’application utilisatrices de salles propres et d’environnements maîtrisés.
Pour tout projet, la définition de la mission à réaliser et le partage des responsabilités, incluant la gestion des interfaces, doivent être consignés clairement par écrit. Les solutions proposées seront d’autant plus pertinentes que les besoins auront été précisément exprimés et consignés dans un cahier des charges à partir duquel pourront être élaborés les plans et les spécifications techniques ou CCTP4. Ceci sous-entend l’existence d’un dialogue transparent et constructif entre la maîtrise d’ouvrage et la maîtrise d’œuvre, mais également entre celles-ci et les entreprises intervenantes.
Il est parfois difficile pour la maîtrise d’œuvre de recueillir les éléments techniques associés au procédé, notamment pour des projets industriels sensibles. Dans ce cas, on s’attache à construire la « boîte la plus propre possible » pour y accueillir, par la suite, un procédé ou une activité. Le bon sens et la logique économique imposent le schéma inverse, à savoir la construction de l’environnement propre au service d’un procédé ou d’une activité. Outre la difficulté de collecte des données techniques, l’absence de cohérence dans les exigences fait partie des écueils à éviter au risque de pénaliser l’avancement d’un projet et bien sûr de le renchérir (ex : « tous les éléments constitutifs de l’enveloppe doivent être affleurants mais les accessoires installés ultérieurement, par exemple les interrupteurs, sont en saillie », etc.).
Pendant la phase de conception, les études doivent être coordonnées, si possible dans le cadre d’une cellule de synthèse pilotée, soit par un organisme extérieur, soit par la maîtrise d’œuvre.
Concernant la démarche de qualification (QC, QI et QO), il convient de mener une réflexion dès la phase de conception, afin d’intégrer l’ensemble des exigences.
Les projets de rénovation (ou « revamping ») doivent être distingués des projets neufs. En effet, les contraintes en rénovation peuvent être lourdes et impacter la conception, la mise en œuvre, et par conséquent, les coûts associés : conditions de sécurité, nécessité de réaliser un confinement spécifique, temps de pose court ou en décalé, avec horaires de nuit ou le week-end.
Ce guide est destiné à tous ceux qui interviennent dans le domaine des salles propres : responsables des services travaux, concepteurs, utilisateurs, constructeurs d’équipements propres, ensembliers, sociétés de maintenance, etc.
Il a pour objectifs de leur apporter les connaissances techniques et normatives indispensables à la réalisation d’un projet dans les « règles de l’art », qui soit en adéquation avec le besoin exprimé et la qualité attendue.
Ce guide traite des différents éléments de l’enveloppe, à savoir, les cloisons, le plafond, les portes et tous les accessoires (luminaires, etc.) d’une salle propre, d’un environnement maîtrisé ou d’une zone de confinement. Les caractéristiques et performances de ces éléments de l’enveloppe sont présentées pour répondre au volet réglementaire et aux besoins des différents utilisateurs quel que soit leur domaine d’activités : industrie microélectronique, industrie spatiale, optique et lasers de puissance, industrie pharmaceutique, établissements de santé, industrie agro-alimentaire, animaleries, laboratoires de Recherche & Développement.
Daniel Quinet, Daniel Ghyoot, Guy Follenfant, Jean Lannaud et Sylvie Vandriessche Membres de la commission
- Le traitement de l’air (HVAC1 ou CVC2 )
- L’enveloppe constituée des sols, des cloisons, des plafonds, des portes et des accessoires (luminaires, etc.) ; dans les appels d’offres, ce lot étant lui-même généralement scindé en un lot « Sols3 » et un lot « Cloisons, plafonds, portes et accessoires ».
Dans notre domaine, l’enveloppe se distingue fortement du cloisonnement traditionnel. Celle-ci doit répondre à la fois à des qualités géométriques voire ergonomiques particulières, mais aussi à des critères de performances (étanchéité à l’air, etc.) répondant aux besoins spécifiques des diverses filières d’application utilisatrices de salles propres et d’environnements maîtrisés.
Pour tout projet, la définition de la mission à réaliser et le partage des responsabilités, incluant la gestion des interfaces, doivent être consignés clairement par écrit. Les solutions proposées seront d’autant plus pertinentes que les besoins auront été précisément exprimés et consignés dans un cahier des charges à partir duquel pourront être élaborés les plans et les spécifications techniques ou CCTP4. Ceci sous-entend l’existence d’un dialogue transparent et constructif entre la maîtrise d’ouvrage et la maîtrise d’œuvre, mais également entre celles-ci et les entreprises intervenantes.
Il est parfois difficile pour la maîtrise d’œuvre de recueillir les éléments techniques associés au procédé, notamment pour des projets industriels sensibles. Dans ce cas, on s’attache à construire la « boîte la plus propre possible » pour y accueillir, par la suite, un procédé ou une activité. Le bon sens et la logique économique imposent le schéma inverse, à savoir la construction de l’environnement propre au service d’un procédé ou d’une activité. Outre la difficulté de collecte des données techniques, l’absence de cohérence dans les exigences fait partie des écueils à éviter au risque de pénaliser l’avancement d’un projet et bien sûr de le renchérir (ex : « tous les éléments constitutifs de l’enveloppe doivent être affleurants mais les accessoires installés ultérieurement, par exemple les interrupteurs, sont en saillie », etc.).
Pendant la phase de conception, les études doivent être coordonnées, si possible dans le cadre d’une cellule de synthèse pilotée, soit par un organisme extérieur, soit par la maîtrise d’œuvre.
Concernant la démarche de qualification (QC, QI et QO), il convient de mener une réflexion dès la phase de conception, afin d’intégrer l’ensemble des exigences.
Les projets de rénovation (ou « revamping ») doivent être distingués des projets neufs. En effet, les contraintes en rénovation peuvent être lourdes et impacter la conception, la mise en œuvre, et par conséquent, les coûts associés : conditions de sécurité, nécessité de réaliser un confinement spécifique, temps de pose court ou en décalé, avec horaires de nuit ou le week-end.
Ce guide est destiné à tous ceux qui interviennent dans le domaine des salles propres : responsables des services travaux, concepteurs, utilisateurs, constructeurs d’équipements propres, ensembliers, sociétés de maintenance, etc.
Il a pour objectifs de leur apporter les connaissances techniques et normatives indispensables à la réalisation d’un projet dans les « règles de l’art », qui soit en adéquation avec le besoin exprimé et la qualité attendue.
Ce guide traite des différents éléments de l’enveloppe, à savoir, les cloisons, le plafond, les portes et tous les accessoires (luminaires, etc.) d’une salle propre, d’un environnement maîtrisé ou d’une zone de confinement. Les caractéristiques et performances de ces éléments de l’enveloppe sont présentées pour répondre au volet réglementaire et aux besoins des différents utilisateurs quel que soit leur domaine d’activités : industrie microélectronique, industrie spatiale, optique et lasers de puissance, industrie pharmaceutique, établissements de santé, industrie agro-alimentaire, animaleries, laboratoires de Recherche & Développement.
Daniel Quinet, Daniel Ghyoot, Guy Follenfant, Jean Lannaud et Sylvie Vandriessche Membres de la commission